Homepopcorn rend un bel hommage au bonus de Spencer McAndrew sur Circus World, et cela fait plaisir!
« La seconde intervention de Spencer McAndrew est encore plus riche que la précédente et s’avère indispensable pour les amoureux du cinéma… Fils d’émigrants polonais, Philip Yordan demeure un mystère pour les spécialistes du cinéma puisque le scénariste en apparence « prolifique » a longtemps fait travailler d’autres écrivains à sa place et certains scénaristes inscrits sur la tristement célèbre liste noire lors du Maccarthysme. Un prête-nom avoué certes, mais Philip Yordan n’hésitait pas non plus à s’attribuer certains succès qu’il n’avait pas écrits selon Tatav, qui avait interviewé Philip Yordan (« j’ai rarement entendu autant de bobards de ma vie » dira d’ailleurs le réalisateur). Spencer McAndrew met les choses au clair ici. Il aborde l’enfance et les débuts de la carrière de son grand-père (« passionné par les arts, la littérature et l’écriture »), son arrivée à Hollywood (grâce à William Dieterle), ses films les plus célèbres (Dillinger de Max Nosseck, Bravados, Association criminelle, Johnny Guitar), son style (« une idée de la fatalité […] il n’aimait pas les happy-ends […] des dialogues très secs et efficaces […] des personnages à vif »), avant de répondre à certaines accusations comme quoi Philip Yordan aurait souvent signé des scénarios qu’il aurait fait écrire par d’autres. « Il y a eu beaucoup d’exagérations sur mon grand-père » dit-il, en parlant des propos de Bertrand Tavernier, qu’il connaissait et qui aurait modéré ses interventions avant sa mort ». « Sans aucun doute l’une des meilleures interactivités de ces dernières semaines ! »